Le Pavillon Rose ouvre le bal des retours d’expériences ! Claire Lesrel nous en dit plus sur les coulisses de la création des produits dérivés de ce lieu si particulier (voir notre article précédent). Une collection toute en douceur, qualitative et empreinte de messages positifs.
Pouvez-vous vous présenter ?
Claire Lesrel – Je suis responsable de la communication de la société thermale de La Roche-Posay, et de la gestion de l’association Aqualibre installée dans le Pavillon Rose qui organise les soins de support des curistes. J’occupe également la direction du Pavillon Rose et de sa partie commerciale.
Pourquoi avoir décidé de proposer une collection de produits dérivés ?
CL – En premier lieu, le Pavillon Rose propose des ateliers de maquillage correcteur, des groupes de parole, des activités sportives, des conférences sur les pathologies soignées, etc. Le trafic y est quotidien, et nous souhaitions y ajouter une activité commerciale adaptée pour donner un peu plus de vie et de gaîté. Aujourd’hui, le Pavillon Rose abrite la boutique, mais aussi un espace restauration et salon de thé.
De quels types d’objets se compose la collection du Pavillon Rose ?
CL – Au total, la collection d’objets conçue avec la Société Baillard compte une trentaine de références. Ce sont des produits que tout un chacun peut acheter : un carnet, un tablier, un torchon, un miroir de poche, un parapluie, une bougie… Mais aussi des articles plus ciblés comme les bâtons de randonnée qui s’adressent davantage à une clientèle de curistes amenée à pratiquer une activité physique plus importante.
Notre demande consistait aussi à conserver l’identité propre du Pavillon Rose. Une identité féminine, en pleine nature, synonyme de renaissance et de liberté, déclinée à travers notre logo en forme de rossignol.
« Nous ne voulions pas que la personnalisation se limite à un simple coup de tampon »
Comment s’est déroulée la conception de la collection ?
CL – Nous avons entamé notre démarche en septembre 2016 en vue de l’ouverture du Pavillon Rose le 15 mars dernier. Nous découvrions le milieu de l’objet publicitaire, alors il nous a fallu un peu de temps pour démarrer et comprendre comment ça fonctionne. Après plusieurs contacts infructueux avec d’autres agences, nous avons commencé à travailler avec la Société Baillard début 2017 et nous avons vraiment apprécié leur rapidité. Nous avons donné notre budget, nos demandes, et réfléchi au meilleur équilibre entre le stock et le prix par exemplaire. Nous avons également travaillé avec le graphiste qui a créé le logo afin de mettre celui-ci en valeur au moyen d’une petite phrase. Nous ne voulions pas que la personnalisation se limite à un simple coup de tampon !
La démarche a nécessité plusieurs allers-retours chaque semaine pour tout valider, mais les échanges se sont révélés très sympathiques.
Quels messages et quel état d’esprit souhaitiez-vous véhiculer ?
CL – Des messages positifs pour entraîner les personnes en rémission vers la suite avec de la douceur. Notre collection d’objets dérivés se veut épurée, un peu chic, poétique, naturelle, féminine mais pas trop girly.
L’idée était de faire en sorte que les gens s’y retrouvent et passent un bon moment en ramenant de leur cure un cadeau qui ne soit pas un peignoir ou un porte-clés. Il nous tient à cœur de proposer des objets qualitatifs, sans le côté gadget.
« Personnaliser au maximum pour apporter de la qualité »
Quels conseils donneriez-vous à une autre entreprise qui souhaite proposer une collection de produits dérivés ?
CL – Trouver le bon interlocuteur qui centralise la totalité de la gamme, et lui faire confiance ! Avoir un budget bien défini, un stock réduit pour commencer la première année, et réaliser un benchmark pour connaître les tarifs.
Je conseillerais également de maintenir une harmonie et une cohérence dans la collection pour obtenir quelque chose qui a du sens. Et personnaliser au maximum, car c’est aussi cela qui apporte de la qualité !